Archive pour mai, 2023

Pour Gérard

Je voulais t’oublier en effaçant ton nom
Qui revient malgré moi enflammant ma mémoire
Mais il est là pourtant, pour un oui, pour un non
En ravivant encor notre charmante histoire
 
Avec le temps qui passe et les jours qui s’en vont
Tu viens dans mon esprit en m’inondant de joie
La chance comprends-tu alors que nous avons
Nous redonne un bonheur ardent où l’on se noie.
 
J’évoque de jadis nos instants d’amoureux
Promenades sans fin de nos belles soirées
Dis-moi, t’en souviens-tu, nous étions si heureux
Nos heures dans le soir, si longtemps désirées.
 
Que s’écoulent alors les semaines, les mois
Rien n’efface pourtant le temps de notre rêve
Mais comment arrêter le flux de nos émois
Ils chantent dans mon cœur une aubade sans trêve
 
Dis-moi qu’un jour  prochain je te verrai encor
Là je pourrais t’aimer inondé de tendresse
Quand je retrouverai et ton âme et ton corps
Dans la félicité de toute notre ivresse.
 
Soixante-dix ans déjà ont passé comme une onde
La plupart de mon temp je les revois encor
Oublier tout cela, mais non , pour rien au monde
Il vibre dans mon cœur comme un beau songe d’or
 
Tu resteras en moi jusqu’au-delà des ans
En gardant en secret ce message suprême
Qui viendra se graver, vainqueur chemin faisant
Et dira doucement : « O Michelle je t’aime. »
Publié dans:Poésie |on 22 mai, 2023 |Pas de commentaires »

Les jours qui s’en vont

Pendant que le temps passe et que les jours s’en vont
Je demeure avec toi en oubliant ma vie
Je danse dans tes bras dans un doux abandon
Mais plus rien en m’appelle et n’ai plus d’autre envie
 
Je retrouve parfois dans un écho lointain
Le refrain chaleureux de lyres italiennes
Là-bas à République où les feux sont éteints
Dans tout le charme exquis de ces chansons anciennes
 
Je revois souriant dans un tango d’antan
Ton délicieux visage épanoui de tendresse
Et nos pas emmêlés en tempo envoûtant
Mon regard qui te boit n’étant qu’une caresse
 
Dans notre coin intime où brûlent nos baisers
Nous retrouvons alors un peu de connivence
Pendant que la musique et ses rythmes croisés
Vient envahir nos cœurs souvent conquis d’avance
 
Nous admirons parfois d’un regard familier
Un couple d’amoureux scintillant dans la danse
Des gestes alanguis, style particulier
Qui les font dominer avec tant d’élégance !
 
Et pendant que nos mains s’épousent en douceur
Et qu’alors nous voulions doucement nous étreindre
Un  « Je t’aime » discret, dira notre bonheur
Et les lampions dorés lentement vont s’éteindre
 
 
 
Publié dans:Poésie |on 21 mai, 2023 |Pas de commentaires »

In love 44

 
 
 
Nos souvenirs s’en vont et reviendront quand même
Ils brûleront encor nous liant de nouveau
Aux éléments puissants de nature suprême
Le reste importe peu puisqu’en toi tout est beau
 
Je me souviens ainsi de ces folles étreintes
Je respirais l’arôme excitant de ta peau
Effluves parfumés de flammes non éteintes
De ma patrie offrant un émouvant drapeau .
 
Le vallon enchanté, tes pupilles charnelles
Les senteurs de fenouil dans les sentiers poudreux
La danse en a parte des rouges coccinelles
Instants privilégiés où me sentais heureux.
 
Et toi, ô mon amour, réalité si proche
Si proche et bondissante, as-tu vraiment un nom
Ou bien une conscience ouverte et sans reproche
Ou un cheminement, une histoire en renom ?
 
Tu me réponds alors quand je te dis « Je t’aime ! »
En jouant au piano de Brahms un concerto
Je ne sais plus que dire et je divague même
Si tu disparaissais, j’en mourrais aussitôt !
 
Au- delà du jardin dans la nuit Tropézienne
Le bruit d’un autre monde annonce on ne sait quoi
Il paraît qu’on y meurt ô néfaste géhenne
Pour un oui, pour un non, et sans savoir pourquoi.
 
Voici les tons dorés au cœur de nos vignobles
Ton visage d’amour, rivage de passion,
Ujn suave miroir et ses reflets si nobles
Mais pourrais-je tout dire ? Ah non ! Et nous passons !
 
Mais nous n’irons jamais sur ce lieux de hantise
Où le cœur il est vrai aura peur d’être un cœur
Et où seront nombreux par erreur ou surprise
Ceux ne connaissant pas le secret du bonheur.
 
 Quel accent suscité par notre belle langue
Regarde en te collant encore plus à moi
L’existence sans toi me laisserait exsangue
Chaque matin m’apporte une image de toi.
 
Célèbre petit port peuplé de maisons peintes
Décoré joliment, entouré de sarments
Le musée Annonciade et ses figures saintes
Une belle chapelle où l’on prie ardemment.
 
Il fait beau aujourd’hui dans nos cœurs et nos âmes
Nos yeux chantent la mer, ses vagues, ses remous,
Et puis un peu plus tard nos corps tout feux tout flammes
Plongeront tout joyeux alors comme des fous.
 
Parfois dans le matin je mange une ou deux figues
Avant tu le sais bien, de lécher tes beaux seins
Ce délice de :miel si loin de mes fatigues
Son parfum de nougat m’enivre c’est certain!
 
Cependant quelquefois bien avant que tu n’ouvres
Tes lourds volets en grand, des murmures divers
Nous bercent doucement, puis un autre les couvre
Un orchestre informel, souffle tiède d’hiver.
 
En signe d’amitié simplement nous adresse
Les plus douces senteurs .La vie en bleu alors
Inonde le jardin comme un flot de caresse
Ce jardin assoiffé qui voudrait boire encore.
 
Se soulèvent nos corps comme ferait la pâte
De notre boulanger, instants délicieux
Des délices sans fin que rien ici ne gâte
Un immense plaisir, un désir sulfureux
 
Toi, c’est toi cet amour sous le ciel de Provence
Cher à Signac, Matisse, à Van Dongen surtout,
Cet amour vif argent baignant l’onde en silence
Où le vent du mistral fut pour eux un atout
 
Publié dans:Poésie |on 20 mai, 2023 |Pas de commentaires »

Sur la lyre

Encore une autre fois coule cette musique
Onde mystérieuse en un divin rayon
Un vrai don d’outre-ciel comme un élan magique
Passage étincelant d’un fugace sillon
 
La raison qui n’est plus, et le cœur qui s’enflamme
Le sommet de la joie et sublime émotion
Comme un brasier d’amour brûlant au fond de l’âme
Un trouble indéfini, mouvante vibration
 
Mais comment définir ce suprême langage
Qui nous parle parfois doucement, en secret
Ainsi appréhender le précieux message
Qui nous pénètre alors en un souffle discret
 
De Mozart à Schubert, de Chopin à Schumann
Exaltants à l’envi et puis nous possédant
Nous les gardons en nous jouissant de leurs mânes
Un levain permanent ; un désir obsédant
 
Tchaïkovski, Massenet, un violon qui s’anime
Le concerto-piano et la Méditation
Applaudis par le monde, un bravo unanime
Concert éblouissant, ce n’est qu’une ovation
 
Arrêtons-nous soudain, demeurons sous le charme
En nous abandonnant, un frisson nous étreint
Un profond désarroi appelant une larme
Nous emporte au delà d’un émoi souverain.
 

 

 

Publié dans:Poésie |on 15 mai, 2023 |Pas de commentaires »

8 mai 1943, la libération de Tunis

80 ans déjà…

Nous sommes à Tunis, à la veille du 8 mai 1943

Depuis quelques jours la bataille de Tébourba, à 30 km à l’ouest de Tunis, s’intensifie, là où les anglo-américains avaient subi une lourde défaite en novembre et décembre 1942. Régulièrement Radio Londres avec Maurice Shumann, nous tient informés de la situation aux abords de la capitale, et l’excitation est à son comble, Le Bey de Tunis semble collaborer avec les allemands pour sauver son royaume Cependant ces allemands sont toujours là, mais le 7 mai au soir ils commencent à déménager. On entend leurs bottes sillonner les rues de la capitale. Cette capitale qu’ils avaient regagnée, après que Rommel chef de l’Africa-corps avait capitulé à El-Allamein, en Cyrénaïque, devant le renard du désert, Bernard Montgomery

Quelques jours auparavant avait eu lieu l’enlèvement par les allemands de l’amiral Esteva, Résident général, inconditionnel de Pétain, Je l’ai entendu hurler dans les jardins de la résidence générale, par la fenêtre de notre salle de bains donnant sur les lieux, dans l’immeuble de La Nationale. Après de nombreuses tergiversations il sera condamné à la perpétuité devant la Cour de justice par le général Giraud, pour intelligence avec l’ennemi.

Remue–ménage dans la population qui avait subi les bombardements américains quelques mois auparavant. Pour mémoire on pense à ce bombardement de mars 43 où le port de Tunis étant visé, et où, par erreur, le fracas des bombes est venu s’écraser sur le quartier arabe de la rue El-Mektar où près de deux-cents prostituées ont péri.

Je revois aussi de mon 8ème étage de La Nationale, plusieurs forteresses volantes des Etats-Unis, abattues par la DCA allemande et allant sombrer dans le lac de Tunis. Horreur de ces pilotes nés peut-être à New-York, et allant s’écraser dans ce lac de vase El-Bahira .

Pendant des mois j’avais confectionné des milliers de confettis pour le jour de la libération. Durant les alertes, faisant partie de la « Défense passive », j’allais au secours des gens blessés par les éclats de bombes qui pleuvaient sans cesse sur la capitale. Là-haut au sommet de notre immeuble était installée la sirène géante qui faisait trembler toute la ville, quand son vrombissement fantastique était déclenché, par ce garde vigilant, aux allures de vieux cow-boy, mâchonnant toujours on ne sait quelle herbe, après avoir consumé son cigare bagué d’or. A La Nationale le malheureux Monsieur Borgel, chef de la communauté juive a été brutalement arrêté et jeté en prison, sans parler d’autres exactions qui se multiplient sur ordre de l’occupant. Mon beau-père, juif Livornais est obligé de se cacher pour vivre dans la petite chambre de bonne de la famille Disegni, en grâce avec les autorités allemandes, après que nous ayons été expulsés de notre appartement

C’est enfin le 8 mai. Vers midi, un immense cri circule dans les rues de la capitale : « Les Anglais sont au Passage » Le passage est ce quartier à l’ouest de la ville où domine une énorme horloge en ciment, aperçue de chaque endroit, comme un repère. Je me précipite aussitôt à la rencontre de l’armée libératrice. Et me voilà, du haut de mes 17 ans juché sur un char britannique qui triomphant, avance lentement sur l’avenue Jules Ferry, au milieu d’un déferlement d’applaudissements frénétiques d’un peuple fou de joie, aux terrasses, aux balcons, partout, comme dans une vague d’hystérie collective. J’embrasse le conducteur du char, qui n’apprécie que légèrement. Je chante, je crie je gesticule comme un pantin désarticulé, dans l’envahissement d’une euphorie incommensurable

Et la fête durera jusqu’à la nuit, femmes, vieillards, enfants, toute une population enivrée par cette soudaine délivrance, qui ne sait comment remercier ces libérateurs venus de loin, pour chasser l’envahisseur. La ville brille de mille feux et les cloches de l’imposante cathédrale retentissent frénétiquement, pendant que les croyants se signent dans les rues en levant leurs bras au ciel .Personnellement j’avais fêté çà à ma façon en projetant sur la foule depuis mon balcon du 7ème étage la multitude de confettis patiemment fabriqués depuis des mois.

Par imprudence j’avais ramassé un casque italien et l’avais mis sur ma tête par fanfaronnade. Un pseudo héros, révolver au poing, s’est avancé vers moi et a hurlé : « Enlève-moi _çà ou je te descends ! » Je n’ai pas attendu qu’on me le dise deux fois et j’ai jeté ce casque dans le caniveau avec une certaine ostentation et un rire jaune.

La campagne de Tunisie s’achèvera le 13 mai avec la fuite des allemands défaits, vers l’Europe et un défilé triomphal le 20 mai sur notre avenue Jules Ferry plus que jamais fleurie, avec un hommage vibrant aux 10.000 soldats français morts durant cette campagne, en présence du général en chef Eisenhauer, et des généraux Montgomery et Giraud

Voilà , c’était le 8 mai 1943., il y a 80 ans. C’était hier…

Une pensée émue pour le Président américain D .Roosevelt, qui mourra en avril 1943 ,à l’âge de 63 ans, sans avoir assisté à la fin de cette guerre où il a tant contribué à la victoire.

Publié dans:Poésie |on 8 mai, 2023 |Pas de commentaires »

Simplement en silence

Je voudrais disparaître au bout de mon chemin
Sans ne faire aucun bruit, simplement en silence
Men aller pour toujours en vous tendant la main
Sans laisser de regrets en toute vraisemblance
 
Trouverai-je là-haut tous les êtres par chance
Que j’aimais sur la terre au gré de mon destin
Je leur apporterais mon paradis d’enfance
En souriant alors comme dans un festin
 
Ce sera le bilan des amours incertaines
Des baisers oubliés à jamais disparus
L’histoire de velours des bonheurs à la chaine
Dans le cours de ma vie et pourtant qui l’eût cru ?
 
A quoi bon renouer avec cette aventure
Pour entendre à nouveau la voix du temps perdu
Revoir émerveillé l’ordre de la nature
En ai remercié Dieu qui m’a bien entendu
  
Se déroulent les jours sous l’onde de l’espace
On ne sait plus très bien comment tout peut finir
Il faut démissionner et libérer la place
En oubliant ce que nous pouvions devenir….
Publié dans:Poésie |on 7 mai, 2023 |Pas de commentaires »

Le jardin des hespérides

 
C’est vrai, tu reviendras dans ce discret jardin
Tout près de Réaumur où nous allions ensemble
Le marronnier fleuri s’interroge soudain :
« Pourquoi sont-ils absents, je suis triste et j’en tremble » 
 
Que devient notre banc resté vide aujourd’hui
En ce nouveau printemps où vont pleuvoir les feuilles
J’entends comme un refrain qui dit non, qui dit oui
Notre amour est en pleurs et notre âme est en deuil.
 
La chanson des oiseaux après ce long hiver
Enchante ces doux lieux où l’on ne voit personne
On croit qu’est apparu comme un autre univers
Le silence absolu où plus rien ne résonne.
 
Et reviennent parfois nos étreintes d’alors
L’ardeur de ces baisers s’épandant sur nos lèvres
Le feu de notre amour et l’élan de nos corps
Qui nous dira jamais ce qu’était notre fièvre ?
 
Mais le temps trop cruel efface le tableau
Le destin voudrait bien que l’on baisse les armes
Les regrets évanouis viennent couler à flots
Et des anges divins viennent cueillir nos larmes
Publié dans:Poésie |on 7 mai, 2023 |Pas de commentaires »

Je viendrai cette nuit

Je viendrai cette nuit me lover dans tes draps
Pour goûter à nouveau nos si longues caresses
M’enrouler lentement au collier de tes bras
En humant le parfum de ta douce tendresse
 
Mais toi seras-tu prête à subir mon assaut
A vivre tout de suite une forme d’outrage
Me laisser découvrir ton corps de bas en haut
Et puis t’abandonner entre rêve et nuages ?
 
A demi assoupis nous parlerons d’amour
De son pouvoir magique imprégnant l’existence
Evoquant les exploits du grand Duc de Nemours
Et pourquoi dans la vie il prend tant d’importance
 
Ame et cœur alliés offerts à l’émotion
Laissons-nous donc griser par toute son ivresse
En donnant au bonheur l’élan de sa passion
Libérés à jamais et du doute et du stress
 
Et le temps passera et les jours et les mois
Nous n’oublierons jamais ce cadeau de la vie
Ce souffle de ferveur, le flot de nos émois
L’espoir qui nous emporte et que rien ne dévie
Publié dans:Poésie |on 5 mai, 2023 |Pas de commentaires »

In love 43

Vers tes seins fabuleux adorables collines
Ne voulant surtout pas de l’accomplissement
De cette immense joie. Entre nous on devine
Que nos rires et mots seront tout simplement
 
Attachés on le sait à l’ onde naturelle
De nos lèvres d’amour aux rayons caressants
Ainsi en t’adossant d’une façon formelle
De nouveau à la terre, à la terre en passant,
 
Tu voudras me griffer. Sauvage tu t’élances
Comme alpiniste experte en te jetant sur moi
Et puis tout au-dessus du pont de la Durance
Nos corps s’étirent alors comme dans un exploit.
 
Un splendide ballet ! A même l’incendie
De nos lèvres en feu, nous nous désaltérons
Oui, je suis ton soleil, ton soleil pour la vie
Tu es ma lune aussi reflètant ma passion .
 
Même si de nos jours la coulée incessante
Nous entraîne c’est vrai vers des lieux inconnus
Nous avançons heureux d’une course haletante
Nous croyant immortels, ne désespèrant plus
 
A l’évidence on voit la fièvre incandescente
De la folle passion se logeant en nos,coeurs
Nos corps vibrant encor, carresses obsédantes
Au spectacle bleuté des hortensias en fleurs
 
C’est toi avec le temps cette adorable femme
Tissée en mon esprit parmi les entrelacs
De l’imagination qui fuse et qui s’enflamme
Sans pouvoir cependant y mettre le holà !
 
Je finirai pourtant par bien mieux te connaître
Ma clandestine amante, étoile au firmament
Eternité d’amour, unisson de nos êtres
Espoir ou désespoir, l’infini mouvement.
 
Au pied des éperons rocheux sur la colline
Est le vallonnement si proche du mûrier
Et juste à mes côtés c’est ta lèvre divine
Sous les pins somptueux qu’on ne peut oublier
 
A l’aube qui renaît doucement tu recueilles
Les feux de l’horizon. Ma mémoire est alors
Pleine d’eucalyptus aux verdoyantes feuilles
Et aussi d’acacias magnifiant le décor
 
En échos prometteurs d’autres matins jaillissent
Comme des vagues vont et viennent rafraîchir
Nos bouches de carmin, s’éclairent et resplendissent
Sur le brun de ta peau qui semble m’éblouir
 
S’alliant à la rumeur que sifflent les cigales
Puis avides toujours, ensemble nous goûtons
Au meilleur de meilleurs d’une soif sans égales
En voulant encor plus dans nos désirs gloutons
 
Sucer les abricots ou humer la sariette
Les figuiers parfumés qui préparent leurs fruits
Les longues nuits d’amour, un tourbillon de fête
Et de quoi il est vrai, oublier nos ennuis
 
Sommes émerveillés par le bruit des consciences
Qui diaprent cent reflets et n’en finissent pas
Doucement de vibrer ensemble et en cadence
Dans nos corps alanguis mis dans tous leurs états
 
Sous les grand pins noueux l’ivresse est suscitée
Au souffle du mistral par cascades de flots
De ces flots somptueux de lumière éclatée
Nos lèvres s’inhalant au parfum d’abricots
 
Mais il faut dire aussi du thym, de la lavande
Attisant dans l’instant notre immense désir
Dès lors on comprendra pourquoi on se demande
S’il faudrait raviver un futur avenir ?

Publié dans:Poésie |on 2 mai, 2023 |Pas de commentaires »

Blog du niveau intermédiaire |
Vivrelaviesimplement |
Aeternam Journal |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Francaisdictionnairesimple
| Fictionmania
| Plumenouvelle