Archive pour mars, 2023

Si je pouvais ce soir

 
 
Si je pouvais ce soir te serrer dans mes bras
Te dire en quelques mots que c’est toi mon unique
Essayons donc veux-tu, ainsi tu le sauras
Pour comprendre aussitôt ce que cela implique
 
 
Si je pouvais ce soir te couvrir de baisers
Te caresser aussi doucement, doucement
Et pour te divertir et pour nous amuser
Te mordiller l’oreille en riant, en riant
 
 
S i je pouvais ce soir dire tous mes regrets
En pensant que bientôt je quitterai le monde
Savoir qu’un beau matin je n’aurai plus d’après
Jusqu’à l’ultime jour, jusqu’à ma dernière onde
 
 
Si je pouvais ce soir demeurer près de toi
Ne pas lâcher ta main, regarder ton visage
Te dire encor « Je t’aime » en criant sur les toits
Et voulant t’emporter dans l ‘éternel voyage.
 
 
Si je pouvais ce soir dire un suprême adieu
Avec le souvenir de nos folles années
M’en aller apaisé entre les mains de Dieu
T’offrant un doux bouquet de nos amours fanées
Publié dans:Poésie |on 26 mars, 2023 |Pas de commentaires »

Page blanche

Quand je suis confronté à quelque page blanche
Il faut en cet instant que j’écrive aussitôt
Et qu’importe l’époque, en semaine un dimanche
C’est peut-être un chef d’œuvre offert sur un plateau.
 
C’est une tentation et ne puis résister
Une idée ou un mot, l’inspiration subite
Comme un élan soudain qui ne peut exister
Qu’en le fixant alors de suite, bien et vite !
 
Tout a l’heure une phrase a voulu s’échapper
Réaction immédiate et l’alerte n’est plus
Un texte a voulu fuir et j’ai pu le stopper
Situation bien nette, un contrôle absolu
 
Tout va bien à présent la correction est faite
Il n’est plus de danger de perdre un bien précieux
Calme de ma raison, ma conscience est en fête
Eh bien connaissez-vous un auteur plus heureux ?
Publié dans:Poésie |on 26 mars, 2023 |Pas de commentaires »

Que dire ?

 
Quer dire de l’image offerte à ma mémoire
Lorsque je pense à toi
La réponse serait, qui sait, dans un grimoire
Peut-être sur le toit
 
Que dire du prénom, prénom quand je t’appelle
Quand souvent tu me manques
Qui me dira pourquoi ta voix devient si belle
Je questionne ma banque
 
Dans ton absence dis, que faire de mes heures ?
Où n’arrive plus rien
Mais que fais-tu alors me privant d’un bonheur
Dans un songe aérien
 
Et que dire ce soir, peut-on dire autre chose
Le vide fait le plein
Permets-moi cependant de t’offrir une rose
C’était là mon dessein
 
Oui je sais maintenant que ta place est immense
Dans mon triste jardin
Mais je vois qu’à l’instant me répond le silence
Et je pleure soudain
Publié dans:Poésie |on 25 mars, 2023 |Pas de commentaires »

Femme, femme

Femme faisant l’amour est toujours la plus belle
Son visage devient un sublime horizon
Le frisson de son corps vient étendre son aile
Dans un silence pur il n’est plus de raison
 
 
La détente absolue au sommet de l’ivresse
L’effacement total, le reste est dans l’oubli
Ne subsistent ici que baisers et caresses
Dans l’élan enfiévré d’un bonheur infini
 
 
Il semble qu’à présent son désir soit moins dense
Que ses seins fiévreux vont alors moins vibrer
Attention cependant ce n’est qu’une apparence
Car l’amour aussitôt veut se régénérer
 
Elle paraît croit-on quelque peu apaisée
Il n’est que d’observer son regard alangui
Mais son rêve accompli l’a tellement grisée
Qu’elle retient son souffle, épuisée à demi
 
Après tout le plaisir de son apothéose
Elle va dans un cri sublimer le décor
Un jet éblouissant, comme un bouquet de roses
Jetant dans un sourire un somptueux «  Encor ! »

 

Publié dans:Poésie |on 24 mars, 2023 |Pas de commentaires »

Ce Paris qui s’en va

Que faites-vous l’ami ? Ce que je fais ? J’attends !
J‘attends paisiblement ce qu’est l’heure dernière
Ma vie a trop duré, ,n’en demandais pas tant
La France a basculé dans un retour  arrière…
 
Dans un mouvement fou l’Assemblée a perdu
Sens de l’autorité, vient s’étendre la fronde
L’Elysée est muet ou n’est pas entendu
Mon pays où vas-tu sous les rires du monde ?
 
Sont des grèves partout, prix en hausse, inflation,
Oui, reconnaissons-le notre France est malade
Quoi, serions-nous au bord d’une révolution ?
De ce gouvernement l’infâme reculade
 
La rue est enflammée et qui peut l’arrêter ?
Des poubelles en feu, Hidalgo laisse faire,
La réforme a bon dos ne cessant d’inquiéter
Macron ne bouge pas, ce n’est pas son affaire !
 
Dans ce conflit amer qui sait où allons-nous
La discorde s’étend, grands mouvements de foule
Faut-il que nous cédions, et nous mettre à genoux 
Après ces vains efforts et le temps qui s’écoule ?
 
Notre dette qui s’enfle et Lemaire se tait
Le pouvoir a quitté la première ministre
Le quarante-neuf -trois, et si l’on s’en foutait ?
Nous n’en serions pas là dans ce bourbier sinistre
 
Chacun de nous attend le miracle espéré
L’idoine solution, Ah! pourvu qu’elle vienne
Questionnons donc l’oracle et son souffle inspiré
Pour retrouver la paix, vraiment d’où qu’elle advienne !

Publié dans:Poésie |on 23 mars, 2023 |Pas de commentaires »

Remember

Je me souviens de toi délicieuse Laurette
Lorsqu’ensemble vivions les plus beaux de nos jours
Si tu savais ce soir comme je le regrette
Ce temps inoubliable où brillaient nos amours
 
Rappelle-toi veux-tu ce beau coin de Provence
Lorsqu’en le découvrant nous étions tant émus
Le regard ébloui plein de reconnaissance
Ce message gravé du grand Albert Camus
 
Et ce soir somptueux pour le bal de l’Ecole
Les flonflons de la fête en musique et chansons
Dans ta robe bonbon tu étais mon idole
Dans les bras l’un de l’autre, heureux quand nous dansions
 
Oublierons-nous jamais promenades d’Alès
Ces dimanches de joie où nous nous retrouvions
Tendres baisers parfois nous plongeant dans l’ivresse
Songe d’éternité , bonheur que nous avions !
 
J’ai dû t’abandonner pour aller en Afrique
Brûle encore en mon cœur ton regard malheureux
Le désir de tenter l’avenir chimérique
Emportant attristé ces larmes dans tes yeux
Publié dans:Poésie |on 23 mars, 2023 |Pas de commentaires »

Grand départ

Voici l’ultime temps, le temps de tout quitter
Devant cette tristesse on s’inquiète, on s’alarme
Dans un mois, dans un jour, faut cesser d’exister
Car plus rien ne me touche et je suis plein de larmes
 
Je revois cet enfant sémillant et joyeux
S’accrochant tout de go au chemin de la vie
L’école et la maison, un horizon heureux
Cet environnement le charme et le séduit
 
Et voici à vingt ans l’intrépide amoureux
Conquêtes défilant au gré des pirouettes
Et joie et déceptions dans un rythme fougueux
Les flonflons de la fête où plus rien ne l’arrête
 
L’adulte est confirmé dans la mine d’abord
Un métier infernal le plus violent du monde
Il faut gagner sa vie et foncer de tous bords
Il ne l’oubliera pas, la blessure est profonde !
 
Puis les ans passeront, différents bien souvent
Le destin vient frapper parfois à coups de hache
On a beau engendrer et famille et enfants
Un Dieu vient vous aider quand le diable se fâche
 
Musique et poésie, un torrent de bonheur
On voudrait s’élever en essayant d’écrire
D’écrire pour soi-même en fuyant tout honneur
Il reste des cahiers où l’on croit tout décrire.
 
La chandelle s’éteint, on se retrouve vieux
Sans être devenu ni aveugle, ni sourd
Les roses, tant de fleurs emplissent tous nos vœux
Ce qui sauve bien sûr c’est le chant de l’amour.
 
Regard mélancolique au passé qui s’en va
Mais non, point de remords, au bout de ce vacarme
Le paradis perdu auquel chacun rêva
Ne me regardez pas car je suis plein de larmes.

 

Publié dans:Poésie |on 17 mars, 2023 |Pas de commentaires »

Séisme en Turquie

 
Voilà cette Turquie aux confins de l’Asie
Le règne d’Ataturk et l’empire ottoman
Légendes d’autrefois, culture et poésie
Le passé s’effaçant mais jamais il ne ment !
 
L’obole à la Turquie est vraiment peu de chose
Pour tant de destructions, et surtout tant de morts
On voudrait bien offrir un grand bouquet de roses
En maudissant le coup de ce funeste sort.
 
C’est un séisme atroce et de grande amplitude
Qui vient de ravager ce paisible pays
Depuis Iznik jadis a presque l’habitude
Mais il reste effrayé et la peur l’envahit.
 
Et puis jours après jours, de nombreuses victimes
Que l’on découvre encore, englouties à jamais
Quelle tristesse ici nous frappe et nous anime
Pour elles nous prierons, nous prierons désormais.
 
Souffrance, désespoir, dans ces villes fantômes
Dans l’amas de gravats millions de sans-abri
Partout des rescapés, des femmes, et des hommes
Le malheur qui s’étend sous un ciel assombri.
 
Et ces quartiers entiers sous des tas de décombres
Rien ne fut épargné, églises, monuments,
Un peuple décimé, tant de deuils sont en nombre
Désastres et stupeur, c’est trop, c’est trop vraiment !
 
Voici l’enfant perdu qui voit mourir sa mère
Hagard et apeuré, défait, anéanti,
Un appel quelquefois, une chance éphémère
La lueur un moment d’un espoir ressenti.
 
Va et vient de secours se donnant sans relâche
On creuse les gravats, on s ‘arrête parfois :
Ecouter comme un cri d’un blessé dans sa cache
Miracle d’un instant; on entend une voix…
 
 C’est la désolation, image dramatique,
Pauvres désemparés errant comme perdus
Montagnes de débris, et quartiers désertiques
Un désastre accompli, ravages étendus.
 
Au large d’Istambul, à Kaharamaras
Devenue à présent une ville fantôme
Il ne reste plus rien, montagne de gravats
L’anéantissement et le désert pour l’homme
 
Ville d’Antakya, ou cette Antioche ancienne
Complètement détruite et dès le premier jour
Que reste-t-il encor de l’ampleur qui fut sienne,
La pensée émouvante, un souvenir d’amour
 
Du sang, du sang partout et ces cris et ces larmes
Tous ces gens déchirés ruinés à jamais
Spectacle du malheur, un tableau qui désarme
Adieu à cette vie, au décor qu’on aimait
 
Cadavres répandus à même dans les rues
Et ces corps décharnés encore ensevelis
Images d’un bonheur trop vite disparues
Et ce pauvre vieillard écrasé dans son lit
 
La décapitation de familles entières
Ces femmes et enfants emportés à jamais
Tristes séparations, dans toutes ces chaumières
La tristesse et le deuil qui règnent désormais
 
Décors anéantis, images disparues
Des sites ravagés, immeubles dévastés
Des enfants égarés courant le long des rues
Rancoeur, mille regrets se sont manifestés
 
C’est l’effroyable temps du règne de la peur
La peur du lendemain, la crainte et la détresse
Dans cet amer constat l’angoisse et la douleur
Perdus ces pauvres gens, les regrets et le stress
 
Le pauvre Mustapha qui pendant onze jours
Est resté prisonnier sous un tas décombres
Se croyant condamné, et perdu pour toujours
Victime pensait-il s’ajoutant au grand nombre
 
Dans ce champ ruiné, la débâcle est réelle !
Car la reconstruction c’est près de cent milliards
En viendra -t- on à bout ? Un succès qu’on appelle
Mais il faut s’éveiller, réagir sans retard.
 
On déplore il est vrai, des morts  quarante mille
Sans compter les blessés qu’on compte par légions
Des villages entiers, et de nombreuses villes
Le désastre accompli dans multiples régions
 
-:-:-:-:-:-
 
Faire un signe de croix, et se fondre en prière
C’est le grand désespoir, un vœu tendre et subtil
Que rien ne recommence, est parole dernière
Et ce Dieu qu’on implore, où est-il, où est-il ?
Publié dans:Poésie |on 15 mars, 2023 |Pas de commentaires »

Vivant

Voilà c’est décidé : Je veux rester vivant
Que m’attende la mort jusqu’à ma dernière heure
Tout en demeurant là et non les pieds devant
Ma place est chaude encore et la trouve meilleure.
 
 
Mais de toute façon on n’imagine pas
Cette ombre autour de nous sans un trait de lumière
Arrivant jusqu’au bout évitant un faux pas
Et vivant chaque jour tenant à sa chaumière.
 
 
On nous dit que la mort est un autre destin
Qu’il ne faut pas la craindre et de s’en rendre triste
C’est pourquoi si l’on peut, sourire le matin
Et croire en la vertu du bonheur qui existe !
 
 
Le soleil à nouveau inonde la raison
Adieu tous les ennuis et la mélancolie
Apprécions mieux encor la joie à la maison
Le temps revient chanter sa tendre mélodie.
 
 
Le ciel s’est éclairé, éblouissant l’azur
Sur sa branche l’oiseau développe son aile
S’annonce le printemps et tout l’air devient pur
N’oublions pas surtout : la vie est éternelle !

 

 

 

Publié dans:Poésie |on 11 mars, 2023 |Pas de commentaires »

le veld’hiv

J’ai revu un film sur les déportations du veld’hiv
avec ces 4000 enfants qui ne sont jamais revenus
Tout à coup j’ai honte d’être français
Publié dans:Poésie |on 9 mars, 2023 |Pas de commentaires »

Etre un homme

Pour être un homme
il faut avoir planté un arbre,
écrit un livre et fait un enfant.
J’ai honte car je n’ai pas planté d’arbre,
mais j’ai écrit 5 livres et fait 5 enfants
Publié dans:Poésie |on 8 mars, 2023 |Pas de commentaires »

Le vagabond

Et je me suis enfui pareil au vagabond
Que rien ne retient plus et que partout l’on chasse
Le bonheur n’est vraiment que pour le moribond
Car la vie est un jour qui scintille et qui passe
Publié dans:Poésie |on 7 mars, 2023 |Pas de commentaires »

Un jour

 
Un jour disparaissant je resterai quand même
Ne voulant pas laisser tout ce que j’ai connu
Ne pas abandonner ainsi tous ceux que j’aime
En me perdant alors au fond de l’inconnu.
 
Voudrai pleurer encore en écoutant Chopin
En retrouvant heureux l’écho de la musique
De Gershwin, à Schumann, du jazz ou du classique
Revenir au bonheur du jour au lendemain.
 
Ecouter à nouveau les chants de Baudelaire
Les stances d e Desnos, la verve de Rostand
Ce romantisme ailé qui revient pour me plaire
Ressuscitant ainsi dans l’espace et le temps.
  
Et replonger encor dans Zweig, Jules Renard
Me noyer sans limite au fond de mes lectures
De Pagnol à Daudet comme un dernier regard
La magie autrefois offerte à l’écriture.
 
 Frémir comme jadis au bord d’un clair de lune
Découvrant dans la nuit mes songes enfouis
Les précieux souvenirs revenant à la une
Extase, émotion de rêves infinis.
 
 Je revois tout ému Rembrandt cet immortel
Sa deescente de croix, sa belle Bethsabée
Caravage, Monet, et Vermeer l’éternel
La fête en les voyant n’est jamais retombée.
 
Un jour disparaissant retrouverai mon âme
Et la trace d’amour réfugiée en mon cœur
Tous ces divins élans autour de cette flamme
Et l’euphorie en bleu de ma jeunesse en fleurs.
 
 Puis dans un fleuve d’or les ans vont défiler
Sur la route infinie en m’y perdant peut-être
Reconnaitrai-je alors les secrets envolés
En m’éveillant soudain quand je vais disparaître.
 
J »accorderai enfin dans une ultime larme
Aux défuntes amours un sublime baiser
La grande ombre je crois vient de sonner l’alarme
Je sens confusément que tout va s’apaiser.
Publié dans:Poésie |on 2 mars, 2023 |Pas de commentaires »

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