Archive pour juin, 2020

Twinkle

Twinkle twinkle little star
How I wonder what you are!
Up above the world so high
Like a diamond in the sky.
Twinkle twinkle little star
How I wonder what you are!
Publié dans:Poésie |on 24 juin, 2020 |Pas de commentaires »

Il Bambino

Il bambino
Piccolino
Dorme e sogna
Nel lettino
 
Permaloso
Tutto iroso
Si risveglia
Il capriccioso
 
Ma un baccino
Sul musino
Scocca e ride
Il birichino
Publié dans:Poésie |on 23 juin, 2020 |Pas de commentaires »

A celui qui n’est pas parti

En voilà un de plus dira-t-on en ce jour
S’ajouter tristement à la néfaste liste
D’accepter ce départ pour nous tous est trop lourd
Mais pourquoi prendre Max ton dernier tour de piste ?
 
Aussitôt notre esprit rejoint notre passé
Ce quartier d’Avéjan où nous fûmes ensemble
Moi cet affreux « ancien », toi le « bleu » empressé
De revivre cela ça me trouble et j’en tremble.
 
J’entends ici encor « Gendarme » »qui hurlait
Lorsqu’à minuit passé nous étions en cavale
Ces samedis de fête où chacun s’en allait,
Danser et s’amuser comme enfant de la balle.
 
Prière à Saint Papès au moment des repas
On chantait faux parfois, mais après tout qu’importe
Car l’essentiel, pour nous, que nous voulions ou pas
Etait de faire équipe en la foi qu’elle apporte.
 
Souviens-toi mon cher Max des folles traditions
Que nous devions subir avec peine et patience
Elles étaient pourtant de précieuses leçons
Même si quelquefois c’était dans la violence.
 
Que dire du basket qu’on jouait dans la cour
Et des petits « poissons » qui nous servaient de notes
De ces cours de Hubert le fossile du jour
Des cours d’exploitation enfoncés dans nos côtes.
 
Comme toi j’ai peiné à l’étude le soir
Il fallait rester coi sans perturber la salle
Nous faisions en trichant un semblant de devoir
Redoutant du gendarme une sanction fatale.
 
Tout cela se mélange en un pieux souvenir
Pour avoir en un tout l’impur et l’agréable
Mais nous conserverons dans les temps à venir
La trace dans l’airain d’un temps inoubliable.
 
Toi doucement parti dans l’ombre des cyprès
Moi en survivant au fond de mon grand âge
Sur ton corps brilleront des feuillages diaprés
Retrouvant ton enfance au bout de ton voyage.
Publié dans:Poésie |on 13 juin, 2020 |Pas de commentaires »

J’ai rêvé

 J’ai rêvé de tes seins
Cette offrande fleurie
De ton cou de tes reins
De cette féerie
 
Tu as hanté ma nuit
Un sommeil impossible
Je n’entendais qu’un bruit :
Mon cœur, timide cible
 
Il chantait mon bonheur
Et battait la chamade
T’appelait en douceur
Suave sérénade
 
Mais tu n’entendais pas
Jouant l’indifférente
Mettant mon âme à plat
Négation apparente
 
Me suis trouvé perdu
Ô solitude amère
L’oracle était rendu
Toi femme, mon mystère
 
Folle imagination
Croire à l’amour en vue
Renier ma passion
Une triste bévue
 
Pourquoi toujours rêver
Rêver de l’impossible
Peut-on ainsi trouver
Miracle indescriptible
 
Chercher l’autre moitié
Vraiment existe -t- elle
C’est un échec entier
Elle s’enfuit rebelle
 
 De courir éperdu
Ce n’est qu’une folie
La belle a disparu
Mais qu’elle était jolie !
 
Et je vais continuer
A chercher à la ronde
Me faire même huer
Partout de par le monde
 
Que m’importe pourtant
Car ma foi seule compte
Cela prendra du temps
Même si j’en ai honte
 
Elle existe je sais
La gente demoiselle
Si je la connaissais
J’enlèverais la belle
 
 -:-:-:-:-
 
Ohé la vieille classe
Tu as assez vécu
Si tu laissais la place
Avoue-toi donc vaincu
Publié dans:Poésie |on 12 juin, 2020 |Pas de commentaires »

Qui l’eût cru ?

J’ai rêvé cette nuit d’une femme idéale, belle, agréable, douce, intelligente spirituelle, faite au moule, toujours de bonne humeur riant de tout et de rien, tolérante, sensible, nature, ouverte à l’humour même bon marché, aimant les enfants, solide dans l’épreuve,  courageuse,  modeste,  compréhensive, calme  en toute circonstance, sûre d’elle, égale, aimant l’amour platonique et physique, sachant penser et écrire dans la sérénité, s’accommodant d’une solitude temporaire, disponible si autrui le demande, proche de l’exception sans le démontrer, sympathique au possible en de nombreuses occasions, souriante et de bonne compagnie quoi qu’il arrive, sortant de l’ordinaire avec élégance et simplicité, d’un  genre particulier qui ne ressemble à aucun autre et puis, et puis…
 
32  appels différents de nanas sur mon portable
 
Qui l’eût cru ?
Publié dans:Poésie |on 10 juin, 2020 |Pas de commentaires »

Ô Toi Maman

Bonne fête Maman, pourquoi m’as-tu quitté ?
Le temps ne passe pas, je te sens bien présente,
C’est vrai qu’on dit souvent que dans l’Antiquité
La Mère était Symbole, Amour, Fidélité,
Tu as rejoint le ciel mais tu n’es pas absente.
 
Tu viens là chaque jour pour me donner la main
M’aider dans cette lutte à l’avance perdue :
L’assaut de mes soucis, la peur du lendemain,
La bataille inégale où l’on se bat en vain,
Si tu m’as appelé, que ne t’ai-je entendue !
 
J’imagine, je sais que serait ton propos :
«Tu dois faire attention, surtout pas de bêtise,
Prends donc bien soin de toi, pas de fatigue en trop,
Profite de tes nuits, évite les accrocs,
Tout aille pour le mieux, il faut que je le dise ! »
 
Il me revient parfois de jadis ta chanson
Celle que j’attendais en tendant mon oreille,
Parfois tu me disais : « Viens, maintenant dansons ! »
La chaleur de tes bras, c’était là ma rançon,
Puis un petit baiser faisait un bruit d’abeille …
 
Sur la colline à Nice où tu dors à jamais
Suis venu quelquefois avec des fleurs nouvelles
Des roses, des jasmins qu’en ton temps tu aimais
En t’offrant en bouquet ces mots que tu connais
Ces paroles d’amour, pour toi toujours plus belles !
 
 Je pense à cet élan, c’était là ton secret :
Au bonheur des enfants te donner tout entière,
Chaque nuit, chaque jour, ton instinct toujours prêt
Un appui permanent, témoignage discret
Pour porter ton secours remuer ciel et terre !
 
Toi qui m’auras porté je sais, dans la douleur,
Dans l’attente, l’espoir et dans l’incertitude,
Toi la mère, l’unique, objet de ma ferveur
Tout au long de ma vie à l’abri dans mon cœur
Toi l’ultime recours face à la solitude.
 
« La crise d’éclampsie, oui l’enfant est fichu !
Dit le docteur Legrand, alors sauvons la mère ! »
Cependant on le sait malgré tout j’ai vécu,
Un miracle de Dieu que lui seul a voulu
Lui seul pouvant offrir sa grâce et son mystère.
 
Qui sait combien de fois ai-je évoqué ton nom :
Assurant mon chemin, protégeant mes arrières,
Toi planche de salut quand le destin dit « non ! »
Prête à te sacrifier, à tirer au canon,
Ne penserai qu’à toi en dernière prière.
 
Toi toujours là, au temps d’ «Allo, bobo maman  »
Une consolation que l’on veut, que l’on cherche,
Dépositaire  en fait des secrets, des tourments
De ces petits chagrins quand on pleure indûment
Toi le petit soldat qui vient tendre la perche.
 
La mère qui est TOUT, la mère qui sait TOUT
La mère indétrônable en son rôle-miracle,
La mère dont l’amour est le précieux atout,
Des tonnes d’ affection, et surtout et surtout
La voix dont le conseil est toujours un oracle !
 
Elle sait cependant silencieuse rester,
Pour laisser à chacun sa note personnelle
Souvent à demi-mot sachant se désister
Allant à pas de loup sans devoir insister
Sans créer de conflit, mais l’arbitre c’est elle.
 
Et c’est la mère encor qui nous dit : « Ca ira ! »
Premiers petits baisers, la première caresse ,
Premières attentions dont on se souviendra
Regard d’amour, le soir, remontant notre drap
Symbole lumineux marquant notre jeunesse.
 
Ma mère c’était Jo et mon premier amour
Ma lumière, ma joie et ma foi en la vie
Mon unique leçon ma fenêtre sur cour,
Elle est seule bien sûr, pas d’autres à l’entour
Elle fut bien longtemps l’objet de ma survie
 
Une dernière fois c’est ta souffrance encore
Dans  ce  lit  d’hôpital , atmosphère cruelle,
Où  tu  te  débattais  luttant  contre  ton  sort
Dans la pénombre obscure ajoutant au décor
Mais la nuit t’ emporta dans la paix éternelle;
 
Les anges sont venus célébrer leur idole
Inscrivant une croix sur ton front clair et pur
Et j’y ai vu soudain briller une auréole
Qui descendait du ciel comme suprême obole
Alors il m’a semblé entendre un chant d’azur
 
Tu aurais aujourd ’hui à peu près cent vingt ans,
Pouvant réapparaître avec ton beau sourire,
Tu voudrais je le sais, revenir au présent
Aussi douce bien sûr , aussi belle qu’avant,
Et tes gestes, ta voix, je ne sais comment dire…
 
                           -:-:-:-:-
 
Et quand viendra mon heure, en un temps pas très loin
J’irai comme chacun en déposant les armes ,
Laissant continuer les autres point par point
Alors  je  te  dirai : « Maman  je  te  rejoins ! »
En essuyant sans doute une dernière larme…
Publié dans:Poésie |on 7 juin, 2020 |Pas de commentaires »

Dans les feux de l’été

Quand l’ardeur du soleil a dépassé la dose
           Dans les feux de l’été
Lorsque la terre entière a vu venir la chose
           Dans son immensité
 
Quand il faut s’isoler loin de qui que ce soit
            Dans le temps qui dévie
Impassible et prostré en attendant chez soi
            Le retour à la vie
 
Quand il faut purifier ses mains dix fois par jour
            Face au virus banni
Personne n’embrasser ne plus faire l’amour
            Quand ce sera fini ?
 
Croire en un court instant à cette Chloroquine
              Un remède essentiel
Et c’est noir, et c’est blanc, on cherche ou l’on devine
             Serait-ce un don du ciel ?
 
Malgré un mieux, il faut respecter la distance
Mais c’est un trou dans l’eau !
On s’agglutine encore et ça redevient dense
          Comme dans un troupeau.
 
 Mais un jour cependant reviendra la lumière
               Enfin la délivrance
Dans un soulagement, retrouvailles d’hier,
           Se réjouir d’avance !
 
Et puis fini le temps des prophètes fameux
                 A la science infuse
Dans un monde réel nous voulons être heureux
           Et puis que l’on s’amuse !
Publié dans:Poésie |on 6 juin, 2020 |Pas de commentaires »

J’attends

Toi ma Muse, où es-tu, as-tu donc succombé
                  Au corona-virus
Ton message n’est plus, quoi, serait–il tombé
            Dans les montagnes russes ?
 
J’ai pourtant respecté cette distanciation
             Qu’on nous a imposée
Ai-je donc fait l’objet d’une dénonciation
              Et qui l’aura osée ?
 
Je suis donc à l’arrêt et rien dans mon esprit
             Qui n’est plus que du vide
J’attends que le courant aura bientôt repris
           Mais ne sais qui décide ?
 
J’attends qu’en mon jardin vont renaître les fleurs
                  Le jasmin et la rose
Que tout mon univers reprenne des couleurs
              Ce que Dieu me propose.
 
J’attends de retrouver mon amour endormi
              Sans un secret silence
Qu’enfin l’isolement, mon féroce ennemi
                Tire sa révérence
 
Voilà soudainement qu’ici j’entends des voix
           Est-ce lui ou est-ce elle ?
Mais c’est la Providence oubliée, aux abois,
         Cordes d’un violoncelle…    
Publié dans:Poésie |on 3 juin, 2020 |Pas de commentaires »

Se battre

J’ai compris depuis peu
Que pour survivre
Sur notre planète réfractaire,
Il faut se battre et lutter
Pour que s’accomplisse
L’œuvre essentiel de l’Univers
Qui est une machine à faire des dieux
Publié dans:Poésie |on 1 juin, 2020 |Pas de commentaires »

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