Chaque matin à l’heure dite Sur le chemin qui va trop vite Je me répète sans le vouloir C’est ma fillette que je vais voirChaque matin à l’heure dite Je tends la main à la petite Dont le visage plein de mystère Rend une image un peu austère Elle est muette dans la voiture Je lui fais fête mais n’en a cure Et son grand rire soudain éclate Quand j’ose dire « eh ! bien patate , Je suis ton père embrasse-moiTu peux le faire il y a de quoi »Après un temps tout se libèreEt c’est l’instant que je préfèrePuis c’est les jeux près de l’écoleJ’attends heureux chaque paroleChaque matin à l’heure diteSur le chemin qui va trop viteJe goûte ainsi à mille joiesEt mes soucis n’ont plus de poidsPlus la distance se raccourcitEt plus je pense au temps qui fuitQuelques minutes de chaque jourDans cette lutte pour cet amourPuis c’est le seuil du pensionnatMon cœur en deuil la fin déjàChaque matin à l’heure diteSur le chemin qui va trop viteJe recommence cette conquêteEspoir immense d’une mietteL’âme d’enfant ne sait pas, elle,Que bien souvent elle est cruelleComment peut-elle dans sa jeunesseVoir mon appel et ma détresse ?Chaque matin à l’heure diteSur le chemin qui va trop viteJ’attends mon heure bien humblementPleure mon cœur dans ce tourmentMais l’espoir meurt tout doucementJ’attends mon heure depuis trois ansJ’attends confiant devant ce voileEn me fiant à mon étoileQu’un beau matin à l’heure diteMa fille enfin m’embrasse viteDeux fois, dix fois en sanglotant« Papa c’est toi, j’ai tardé tant »
6 romans et nouvelles4500 poèmes (surtout classiques)Une dizaine de conférences auSénat et ailleurs, (Cocteau,RimbaudRembrandt, B.Cendrars,Ch.Cros etc…)Animateur 3 cercles littérairesUne trentaine de comptes-rendus(Opéras et films)Ingénieur des mines (Haute-Volta,Nord ; Moselle, Calvados)Ingénieur Shell, BP, AntarPrésident France-TunisiePlusieurs opérations immobilièresen France , Espagne, Etats-UnisChampionnat de France de mots croisésLaurréat plusieurs concours ( France,Espagne, Allemagne)Parolier d’une vingtaine de chansons5 compositions musicalesPiano3 languesAmoureux invétéré
Lorsque Dieu nous dira le fond de sa sagesseEn nos montrant du doigt nos erreurs de jeunesseLorsque le temps viendra de notre délivranceLa fin à tout jamais de notre longue erranceQuand le sage dira ce qu’est la véritéConcernant les erreurs que l’on a héritéesLosque la paix vendra s’instaurer sur la terreEt qu’en fait on aura éludé tout mystèreLorsque l’amour enfin dominera le mondeEn alliant tous les cœurs concernés à la rondeLosque j’aurai aimé tout au long de ma vieEt qu’aura disparu ma joie ainsi ravieAprès avoir conçu les secrets de l’ « après »Alors je dirai « oui », car enfin serai prêt
Commet donc célébrer le deuil de mon amourCar celle que j’aimais disparaît dans l’absenceEt si Dieu le voulait reviendrait-t- elle un jourRetrouverai-je alors le goût de l’existence ?Où sont ses mots brûlants et son visage d’or Ils semblent s’effacer dans ma pensée arideOù va son beau regard, son sourire d’alors Hélas ! Je m’en remets au destin qui décideDans ce désert géant que devient l’ existenceA quoi sert à présent d’invoquer le meilleur Ces longs instants d’attente, ils n’ont plus d’impatienceSeraient-ils parvenus dans un tout autre ailleurs ?Puisque l’amour devient un besoin nécessaireComme un afflux d’air pur qui va nous rajeunirPourquoi ce lourd regret m’affecte et me lacèreSans m’offrir le reflet d’un réel avenir ?Un imprévu pourtant pourrait changer les chosesUn miracle qui sait, venant du ParadisOn pourrait s’enivrer du parfum de la rose Dans la sérénité du bonheur d’Arcadie
Je suis belle et j’attends un appel du bonheurÉtant prise parfois par la mélancolieJe sais qu’un jour viendra pour annoncer mon heureJe m’appelle AmélieQuelques hommes parfois, souvent de jolis cœursViennent parler d’amour et d’un rêve en folieEr je me moque alors de cette pauvre erreur Je m’appelle Amélie M’intéresse quand même au seuil de l’avenirL’impatience d’un jour soudain est abolieUn miracle, c’est vrai, je sais qu’il peut venirJe m’appelle AmélieSi pourtant le destin viendrait pour me punirPour ainsi tout détruire et sonner l’hallaliQu’importe, oui qu’importe et saurai subvenirJe m’appelle AmélieEt pourtant dans le temps, dans la ronde des joursNe disparaîtra pas mon image jolieSans jamais renoncer à la fête d’amourJe m’appelle Amélie
Je me demande encorSi mon temps est comptéEt je dis merde alors !Car j’en avais doutéJe me demande encorPourquoi aurais-je-étéSans en changer de bordEn hiver en étéJe me demande encorCombien restent de joursAi-je raison ou tortEst là tout mon discoursJe me demande encorSi suis vivant toujoursAdieu ma belle auroreC’est mon compte à reboursJe me demande encorPourquoi serais-je néVraiment c’est un peu fortDe m’être abandonnéJe me demande encorOù va mon existence Faut-il ainsi la clore ?Me répond le silenceje me demande encorAi-je vraiment aimé Dans mon humble décor , ?Né répondrai jamais Je me demande encorOù vont aller mes pasPas loin je le crains fortEn fait, je ne sais pasJe me demande encorMourrai-je dans le préCoté sud, côté nord ?On verra bien après …
Mon amour Comme tu es loin et comme tu me manques Où sont tes jolis bras Autour de mon cou Où sont tous tes baisersQui brûlent sur mes lèvresOù est ton beau sourireQui éclaire ma vieOù sont tes gestes innocentsQui me font t’adorerOù est ton doux regardM’apportant un ciel bleuOù sont tes doigts d’enfantSe posant sur ma boucheOù sont tous tes capricesMe faisant toujours rireOù seras-tu demainAu loin de mes caressesQui regardes-tu par ta fenêtreAlors que je ne suis pas làComment puis-je respirerPrivé de ton oxygèneOù es-tu toute entièreToi source de lumièreDis-moi pourtant que tu existesEt que tu es en moiPour l ‘éternitéDe l’ éternté
Tu dis que tu aimes les fleursEt tu leurs coupes la queueTu dis que tu aimes les poissonsPuis tu leur coupes la têteTu dis que tu m’aimesEt j’ai peur !
Devenant aujourd’hui comme un autre moi-même Bizarre individu que je ne connais pas Disparaissent alors toutes choses que j’aimeAinsi donc mon passé s’efface sous mes pasJ’ai beau me souvenir de mes amours perduesMais mon cœur s’abandonne en un silence impur Dans un jour incertain seront-elles rendues ?Le destin le dira mais rien n’est aussi sûrMe trouvant seul ce soir je revis notre histoireÉpisodes heureux d’un beau roman d’amourC’était hier encore et je ne puis y croireUn miracle joyeux dont j’attends le retourPeut-on recommencer les choses de la vieReprendre le bonheur échappé de nos mainsS’approprier ainsi cette image ravieNous retrouver heureux sans peur des lendemains ?On ne sait pas encor quand finit l’existenceEt si l’on continue à jouir de nos joursSi la mort pour chacun ne prend plus d’ importancePuisqu’une éternité s’empare de l’amour.
Quand je serai là-hautJe verrai ton visageRestant pour moi très beauTelle une douce imageRencontrerai tes yeuxQui ont bercé mon âmeJ’en serai tant heureuxToujours tout feu tout flammeSeras-tu tout sourire ?J’en boirais tant encorC’est difficile à direDans mon nouveau décorMais j’aimerais pourtantDe m’offrir tes caresses Car il y a si longtemps Que n’ai bu ton ivresse !Ces longs baisers de feuQui brûlèrent nos corpsDis-moi, dis-moi un peuLes aurons-nous encore ? Où sont tous nos élansD’amour et de tendresse Pourquoi en s’en allantOnt creusé ma tristesse ? De songer au passéN’en suis pas revenuCe n’est jamais assez De t’aimer encor plusJe te dirai des motsDe douceur infinie Tout comme des émauxEnvahis d’harmonieAlors dis-moi qu’un jourTu reviendras vers moiT’aimer, t’aimer toujours Aussi fort qu’autrefois !
Il fut un temps jadis MadameOù il soufflait dans votre chambreFrisson d’automne de septembreJ’y pense encore corps et âmeEn évoquant son doux parfumS’est en allé rêve défuntTel un joli bouquet de fleursJ’entraperçois votre visageQuelle émotion ici m’effleureQui restera au fond de l’âgeLe gage d’or de mon bonheurMais n’en dirai pas davantageJe vois ici votre sourireEt l’arc-en-ciel de vos beaux yeuxC’est difficile de l’écrireTant cet écho est lumineuxMais s’il n’est pas c’est un délireEt m ‘abstiendrai si je le peuxComment passer sous un silenceCet éclat de votre beautéJ’ai dans mon âme un fer de lanceLe garderai si je me taisEt dans ce choix mon cœur balanceEn mettant bas ma vigilanceOù sont passés nos baisers fousLe doux frisson de nos caresses Retrouvons-les, là tout à coupDans cet élan de notre ivresseDes souvenirs j’en ai beaucoupSerez-vous là, au rendez-vous ?Ah ! Revenez ô douce ambianceSur le chemin de mon passé N’aurai jamais de repentanceCe grand bonheur n’est pas assezCar il a pris tant d’importanceDe mes regrets la délivrance !